A entendre les dernières nouvelles, on en viendrait à croire que la blanche colombe est épouvantable pécheresse et qu'on n'a jamais vu chose pareille dans les milieux parlementaires... Pourtant, 10 % d'assistants parlementaires recrutés parmi les proches, une centaine... Voilà que l'on feint de découvrir ce qui n'est pas nouveau. Pas nouveau et pas répréhensible en soi, contrairement à ce que prétendent maintenant certains hommes politiques qui semblaient bien moins sourcilleux sur les affaires Strauss-Kahn ou Sarkozy. Ce qui l'est en revanche est l'opacité de la rémunération des assistants parlementaires, mais cela vaut pour tous. Quant à la réalité de leur travail... On devrait surtout s'interroger sur le travail des parlementaires eux-mêmes quand on voit l'absentéisme aux séances. En d'autres temps on aurait qualifié toute cette agitation d'anti-parlementarisme.
On entend parler que de ça dans la presse, tandis que les révélations de l'émission "Envoyé spécial" du jeudi 26 janvier sur France 2 n'ont été relayées qu'en sourdine. Petit problème de perspective. Ici on parle de dizaines de millions d'euros, et de morts. Laissons donc Pénélope et levons le voile sur une affaire d'Etat :
(à partir de 45 mn)
"C’est le plus beau jour de ma carrière politique" ou "Je viens sans doute de vivre la journée la plus importante de ma vie politique." (François Hollande, Bamako - Mali, 2 février 2013)
Ç'aurait pu être aussi le dernier jour des otages français, que leurs ravisseurs d'AQMI (Al-Qaïda au Maghreb islamique) avaient menacé d'exécuter si la France intervenait au Mali... Par chance ils n'en feront rien, préférant la rançon. Les otages seront libérés comme on sait le 29 octobre, après un long calvaire. Les journalistes Ghislaine Dupont et Claude Verlon, eux, sont morts.